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La qualité de l'air intérieur dans les écoles, un enjeu sanitaire crucial

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Santé publique France vient de publier les conclusions de la première évaluation quantitative des impacts sur la santé (EQIS) liés à la pollution de l'air dans les salles de classes des écoles élémentaires.

Cette recherche inédite estime qu'une réduction de l'exposition au formaldéhyde et aux moisissures dans les salles de classe pourrait permettre d'éviter plusieurs dizaines de milliers de cas d'asthme chez les enfants de 6 à 11 ans chaque année en France. Ces résultats renforcent le besoin de continuer et d'intensifier les actions visant à améliorer la qualité de l'air au sein des salles de classe. Des travaux complémentaires sont en cours pour évaluer la possibilité de décliner ces évaluations au niveau local, offrant ainsi des estimations plus précises pour des initiatives à l'échelle territoriale.

Les récentes données de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur confirment la présence de polluants dans les salles de classe et un renouvellement de l'air insuffisant, soulignant la nécessité d'agir. L'étude insiste sur la continuité des actions visant à améliorer la qualité de l'air dans les écoles

Quelles actions mener ?

Le dispositif réglementaire encadrant la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans ces établissements comporte désormais :

  • une évaluation annuelle des moyens d’aération des bâtiments incluant notamment la mesure à lecture directe de la concentration en CO2 de l’air intérieur ;

  • un autodiagnostic de la QAI au moins tous les quatre ans ;

  • une campagne de mesures de polluants réglementés réalisée à chaque étape clé de la vie des bâtiments (par un organisme accrédité) ;

  • un plan d’actions prenant en compte l’évaluation annuelle des moyens d’aération, l’autodiagnostic et la campagne de mesures précités.